quarta-feira, 4 de março de 2015

Taiaki (Anais da Espada Taira) (ii)

Escrito por Takuan Soho




Monges de Shaolin


«La parola Ch'an deriva dal sanscrito Dhyana che significa "meditazione". Secondo tale scuola infatti, la meditazione era considerata la via per giungere all'illuminazione.

Il Buddismo Ch'an (Zen in giapponese) ha avuto un'enorme influenza sia sulle arti marziali chinesi che su quelle giapponesi. Si pensi infatti che lo Shaolin Ch'üan nasce e si viluppa in un tempio Ch'an e che lo Zen diventerà la religione-filosofia dei sanurai giapponesi.


Bodhidarma insegnò una serie di esercizi fisici e di respirazione destinati a ridar vigore ai monaci provati dalle lunghe meditazioni ed a facilitare il conseguimento dell'unità di spirito e corpo.


Tali esercizi derivavano probabilmente da tecniche Yoga. Essi furono in seguito descritti in due trattati:


- I Chin Ching o Trattato sul movimento dei tendini.


- Hsi Sui Ching o Trattato sul "lavaggio" del middolo osseo.


A Bodhidarma fu pure attribuita una serie di esercizi denominati: "Sho Pa Lo Han Shou" ossia "Le 18 mani (tecniche) dei discepoli di Buddha"


Sembra che questi esercizi fossero delle vere e proprie tecniche di combattimento a mani nude e furono considerati il nucleo originale delle tecniche di Shaolin».


Chang Dsu Yao - Roberto Fassi («Encilopedia del Kung Fu Shaolin, Vol. 1º»).





















Jackie Chan















The Young Master (1980). Ver aqui







Bruce Lee e Jackie Chan in Enter the Dragon (1973). Ver aqui



Ver aqui



Jet Li e Jackie Chan in The Forbidden Kingdom (2008). Ver aqui







Jet Li e Liu YiFei




«Dans le livre intitulé Histoires nocturnes de l´án du Cadet de l'Arbre et du Rat (1624) [Avant l'ère Meiji, le Japon utilisait le calendrier lunaire dans lequel chaque anné a eté presentée par l'une des cinq matières principales de l'univers selon le taoïsme - "arbre", "feu", "terre", "métal" et  "eau" -, accompagnée des douze animaux prescrits dans les signes de l'astrologie zodiacale chinoise. Et chaque composition devaít être completée par, soit "ainê", soit "cadet", signifiant chacun le "yin" et le "yang".] de Matsura Seizan, écrivain de la période Edo (1603-1868), on peut lire une anedocte concernant Yagyu Munenori. Celui-ci, chef du clan Yagyu et de l'école officielle du sabre sous le shogunat des Tokugawa, fut chargé d'enseigner les techniques de sabre à Iemitsu, troisième shogun des Tokugawa. Un jour, Munenori accompagne le shogun Iemitsu pour aller assister à une représentation du théâtre . Ce jour-lá, la pièce jouée est l'epopée du clan des samouraïs Taira et le rôle principal est atribué à Kanze Sakon. Non seulement l'ún des meilleurs acteurs du théâtre de l'époque, Sakon, avait aussi la réputation de jouer à merveille les scènes martiales, notamment avec le naginata (serpe longue). Le shogun Iemitsu avait um fort intérêt pour les arts martiaux et n'ignorait rien de la réputation de la qualité martiale de Sakon qu'il avait d'ailleurs lui-même constaté lors d'úne précédente prestation de cet acteur. Mais, cette fois-ci, il avait entrepis cette sortie avec Munenori afin qu'il vérifie lui-même la qualité de Sakon. Ce dernier semblait interpréter à merveille aux yeux de tous son rôle de samouraï. Il était parfaitement entré dans la peau du personage avec le naginata. Pour mieux apprécier la qualité de Sakon, Munenori, à un moment donné de la pièce, s'est déplacé et s'est approché d'un pillier situé au coin de la plate-forme constituant la scène, à côté duquel se trouvait l'acteur. À ce moment-lá, le visage de Munenori a exprimé un sourire à peine perceptible qui n'a pas échappé à Sakon.

Interrogé après la représentation par le shogun Iemitsu sur ce qu'il avait observé de Sakon, Munenori lui répondit en ces termes: "La technique comme la force du ventre (hara), Seigneur Sakon, est parfaite et n'a laissé la moindre faille. Ou presque: il a eu un infime moment de 'mégarde' lorsqu'il s'est approché du pilier. Et voilá tout". Sakon, quant à lui, interrogea son entourage dès son retour dans les coulisses: "Qui était ce Seigneur assis à cotê du shogun?" Et quand il a su que c'était le célèbre Yagyu Munenori, conseiller technique du shogun, il s'écria: "En effet, un regard d'une vigilance parfaite. Sous son regard, j'ai tâché de jouer mieux que d'habitude, mais quand je me suis trouvé à côté du pilier, jái perdu um moment ma concentration. Je l'ai vu aussitôt montrer um léger sourire. Et depuis, je suis pris par de la lassitude".






Cette réflexion de Sakon est parvenue à Iemitsu et le shogun s'ést réjoui de la qualité incontestée des deux personnages qu'etaient Munenori et Sakon. Ce dernier a témoigné de sa haute qualité martiale tout au long de la représentation sauf lors d'un moment d'inattention qui lui a fait perdre la continuité dans le mouvement. Aussi bref qu'ait été cet instant, son action a cessé de se produire dans le changement continu. Il est entré dans un état de "demeurant statique". Et cet état-là n'a pas échappé à Munenori, prouvant la véritable qualité de celui-ci en tant que samouraï.

Dans le sport, on apprend d'abord la façon de se tenir. Au tennis, par exemple, on commence par apprendre la façon de tenir la raquette et celle de la manier. Même chose pour le base-ball, sauf qu'on se sert d'une batte. Avant d'évoluer dans une confrontation réelle, on essaie d'abord de mettre la forme du corps dans un moule. Le karaté n'échappe pas à cette règle: on apprend d'abord la façon de se mettre en garde. Dans le kendo, c'est identique. Cette façon d'entrer en matière dans le début est répandue dans toutes les disciplines. Or, dans l'école Yagyu, l'important était d'apprendre à enchaîner les techniques. C'était cette façon d´evoluer dans le mouvement, donc dans le changement, qui a été préconisée. On constate que les arts martiaux ont eu une autre façon de concevoir le processus de progrès. Pourquoi? Je pense que c'est parce qu'autrefois les hommes avaient une autre façon de concevoir le monde: tout évolue sans cesse dans l'interaction de l'ensemble des choses et, pour arriver à suivre ce mouvement, il fallait savoir changer. Le mouvement signifie le changement».

Mabuni Ken'ei en collaboration avec Yokoyama Masahiko («La Voie de la Main Nue. Initiation du Karaté-Do»).







Kenwa Mabuni






Sensei Gichin Funakoshi










«Embora Funakoshi seja considerado o pai do karaté moderno, surgiram outras escolas que enviaram os seus professores ao Japão para os instruir. Em resultado, o karaté tornou-se, lentamente, uma parte integrante da cultura japonesa, desenvolvendo uma série de estilos individuais (Ryu).

(...) Em 1928, Kenwa Mabuni fundou o estilo Shito-Ryu (originalmente chamado Hanko-Ryu por Mabuni). Embora fosse popular no Japão, não se expandiu muito além fronteiras.

Um subestilo do Shito-Ryu, o Shukokai ("caminho para todos") foi estabelecido em 1950, por Chojiro Tani, que começou por praticar Shito-Ryu com Sensei Kenwa Mabuni. Sensei Shigero Kimura, o instrutor técnico superior fora do Japão, desenvolveu o estilo no ocidente.

Este é um estilo rápido, que aplica posições altas e curtas, criadas para proporcionar movimentos mais naturais e maior mobilidade em vez de força».

Sanette Smit («Karaté. Guia Essencial para Dominar a Arte»).





Karaté Shito-Ryu






Sensei Elmano Jorge Caleiro com seus alunos de Karaté Shito-Ryu (Portugal). Ver aqui



Miguel Bruno Duarte (Karaté Shito-Ryu).


«One of the strongest traditions in Karate is its sense of secrecy. Having originated with the monks of the Shaolin Monastery, this tradition has always influenced the teaching of karate, especially regarding the katas. Karatemen tend to be secretive about their important discoveries; they do not want to be misused or cheapened through easy access. For this and other reasons, many of the movements and postures in the performance of the katas are disguises for the true movements, and many meanings contained within them are varied to contain the mood or intention of the performer».

Peter Urban («The Karate Dojo. Traditions and Tales of a Martial Art»).






Shotokan-Ryu


Shotokan niju kun. Ver aqui











Gigo Funakoshi (1909-1945).



Shigeru Egami e Funakoshi Yoshitaka



























Sensei Hidetaka Nishiyama











Sensei Kanazawa mae-geri



Sensei Hirokazu Kanazawa



Sensei Shiro Asano (mae-geri) e H. Kanazawa (gedan-barai, oi-zuki). Ver aqui


Kanazawa (gyaku-mawashi-geri).


Kanazawa (yoko-geri-kekomi) e Asano em kihon ippon kumite.



Kanazawa (morote-uke) e Asano (jodan-mawashi-geri).



Sensei Shiro Asano (yoko tobi geri kekomi).






Sensei Kazumi Tabata. Ver aqui e aqui



Sensei Masao Kawazoe



Sensei Yoshinobu Ohta. Ver aqui






Sensei Enoeda mawashi-geri






Sensei Tomita, Sensei Enoeda, Sensei Kase, Sensei Shirai, Sensei Kawazoe.



Keinosuke Enoeda









O jovem Enoeda em primeiro plano.


Sensei Tetsuji Murakami (Karaté-Do Shotokai).












Sensei Masatoshi Nakayama






Sensei Enoeda Tai sabaki






Sosai Masutatsu (Mas) Oyama









Taiaki (Anais da Espada Taira)

Takuan Soho para Yagyu Munenori


"Todos os homens estão equipados com a afiadíssima Espada Taia, e em cada um deles é perfeitamente completa. Para aqueles a quem isso é claro são temidos até mesmo pelos Maras (8); mas aqueles para quem isso é obscuro são enganados até mesmo pelos heréticos. Por um lado, quando dois homens de igual habilidade se defrontam para combater à espada, o confronto nunca acaba; é semelhante a quando Shakyamuni segurou a flor e Kashyapa (9) sorriu subtilmente. Por outro lado, revelar um lado e compreender os outros três, o distinguir subtis diferenças de peso a olho nu, são exemplos de inteligência comum. Aquele que dominou isso cortar-te-á em três pedaços antes mesmo do primeiro lado ser revelado e os outros três, compreendidos (10). Quanto mais não o fará quando o encontrares face a face?" 


Todos os homens estão equipados com a afiadíssima Espada Taia, e em cada um deles é perfeitamente completa. Isso significa que a célebre Espada Taia, cuja lâmina não é igualada por nenhuma outra sob o céu, não é dada apenas a alguns homens, mas todos, sem excepção, estão munidos dela; não é inadequada para ninguém, e está absolutamente inteira. Isto diz respeito à mente. A tua mente não nasceu no momento em que nasceste, nem vai morrer no momento em que morreres. Assim sendo, diz-se que ela é a tua Face Original (11). O Céu não é capaz de cobri-la, nem a Terra de suportá-la; o fogo não é capaz de queimá-la, nem a água de humedecê-la; e nem sequer o vento é capaz de penetrá-la. Não existe nada sob o ceú que possa obstruí-la.

Para aqueles a quem isso é claro são temidos até mesmo pelos Maras, e aqueles para quem isso é obscuro são enganados até mesmo pelos heréticos. Não há nada no universo que obscureça ou obstrua a visão daquele que foi Iluminado pela sua Face Original. Por isso, o poder sobrenatural dos Maras não tem qualquer influência sobre ele. Tal pessoa até consegue ver o lado mais profundo das suas próprias intenções; por isso, os Maras temem-na e evitam-na, e hesitam mesmo em aproximar-se dela. Por outro lado, a pessoa que está na obscuridade e extraviada da sua Face Original acumula um número incalculável de ilusões e de pensamentos confusos, que a ela se prendem. Assim, os heréticos facilmente enganam e burlam essa pessoa.

Quando dois homens de igual habilidade se defrontam para combater à espada, o confronto nunca acaba. Isso significa que, caso dois homens tenham penetrado na sua Face Original e se defrontassem e desembainhassem ambos a espada Taia para combater, seria impossível levar o combate a uma conclusão. Esta situação é comparável ao encontro entre Shakyamuni e Kashyapa.






Shakyamuni segurou a flor e Kashyapa sorriu subtilmente. Na reunião da Montanha de Gridhrakuta, pouco antes da morte de Shakyamuni, ele segurou nas mãos um único lótus vermelho e mostrou-o a oitenta mil monges, que permaneceram todos em silêncio. Somente Kashyapa, sorriu. Conhecendo nesse momento que Kashyapa tinha sido Iluminado, Shakyamuni confiou-lhe a Recta Doutrina, que não depende da palavra escrita e é transmitida sobretudo sem instrução (12), e impôs sobre ele o selo de Buda. Depois disso, a Recta Doutrina foi transmitida na Índia em 28 sucessões até Bodhidharma (13). Na China, foi passada por Bodhidharma em seis transmissões até chegar ao Sexto Patriarca, o Mestre Zen Ta Chien (14). Como esse Mestre Zen encarnou como Bodhisattva, a partir daquela época a Lei de Buda floresceu na China, disseminando as suas folhas e ramos, gerando rapidamente as Cinco Casas e Sete Seitas (15) e, finalmente, foi transmitida aos sacerdotes japoneses Daio (16) e Daito (17) pelo sacerdote Nai Chih Hsü T'ang (18). Esses ensinamentos nunca deixaram de ser transmitidos de mestre a discípulo até aos dias de hoje.

O conhecimento "...segurou a flor e... sorriu subtilmente" é difícil de captar e quase impossível de destrinçar através da especulação. É preciso beber o sopro de todos os Budas e, ao mesmo tempo, engolir a própria voz. Na realidade, não existe forma de expressar esse princípio; mas, caso seja necessário, pode citar-se o exemplo de beber a água de um copo e passá-lo a outro, de modo que as águas se misturem e não se distingam mais. Este é o momento em que o olhar de Shakyamuni e de Kashyapa se encontram e se tornam um só. Não existe mais relatividade. Dentre todos os guerreiros de todas as escolas, não há sequer um em cem mil que tenha captado o sentido de "... segurou a flor e... sorriu subtilmente". Não obstante, se alguém tivesse a mais firme das intenções e realmente quisesse compreender, teria ainda de disciplinar-se por mais de 30 anos. Extraviar-se deste caminho não seria uma mera questão de não dominar as artes marciais; a pessoa entraria no inferno como uma flecha atirada de um arco. Isso é assustador.

Revelar um lado e compreender os outros três significa, assim que se mostra uma parte, as outras três são de imediato compreendidas.


Distinguir subtis diferenças de peso a olho nu. Distinguir... a olho nu significa a função do olho, medir a olho. As diferenças de peso são extremamente subtis. O homem capaz de medir a olho nu qualquer peso de ouro ou prata, sem errar, é pessoa inteligente e hábil.

Estes são exemplos de inteligência comum significa que as pessoas dotadas desse tipo de inteligência são comuns e o seu número é incalculável; por isso, nada têm de essencial.

Aquele que dominou isso cortar-te-á em três pedaços antes mesmo que o primeiro lado seja revelado e os outros três, compreendidos. Isto tem relação com aquele que foi Iluminado sobre a causa da manifestação do Buda no mundo. É ele que te cortará em três pedaços antes de o primeiro ser revelado e os outros três compreendidos, ou, então, antes que haja qualquer indicação. Por isso penso que, ao encontrar alguém assim, não há nada que se possa fazer.


Quanto mais não o fará quando o encontrares face a face? Estando face a face com o homem que adquiriu tal rapidez e subtileza, significa que golpeando com tamanha facilidade o outro nem sequer se apercebe que a cabeça lhe rolou sobre os ombros.


"No fundo, um tal homem nunca expõe a ponta da sua espada. A sua velocidade - nem o relâmpago se lhe equivale. A sua agilidade - desaparece ainda antes da tempestade de vento. Se a pessoa, não possuindo esta táctica, acabar por se ver embaraçada ou confusa, há-de quebrar a própria lâmina ou ferir a própria mão, e não chegará à perfeição. Isso não se adivinha pelas impressões ou pelo conhecimento. Não há como transmiti-lo por palavras ou pela fala nem como aprendê-lo em alguma doutrina. É esta a lei da transmissão que está além da instrução".


No fim, um tal homem nunca expõe a ponta da sua espada significa que, desde o início, o mestre nunca expõe a ponta da sua espada.

A sua velocidade - nem o relâmpago se lhe equivale. A sua agilidade - desaparece ainda antes da tempestade do vento. A propósito da velocidade da sua técnica significa que nem o relâmpago, que desaparece no momento em que o vemos, é capaz de passar através dos movimentos desse homem. Em relação à agilidade, desaparece mais rapidamente do que os grãos da areia levantados pela tempestade.

Se a pessoa, não possuindo esta táctica, acabar por se ver embaraçada ou confusa... Significa que se a pessoa não tendo essa habilidade apegar-se minimamente à posição da espada ou a focalização da mente... há-de quebrar a própria lâmina ou ferir a própria mão, e não chegará à perfeição significa que quebrará, com certeza, a ponta da própria espada, cortará a própria mão e, provavelmente, nunca será considerada hábil (19).




















Toshiro Mifune in Samurai Assassin (1965).





Isso não se adivinha pelas impressões ou pelo conhecimento. "Pelas impressões ou pelo conhecimento" refere-se ao conhecimento e à discriminação do coração humano. Adivinhar significa calcular e imaginar. O que isso significa é que, por mais que tentes calcular ou supor através das impressões ou do conhecimento, isso não será útil. Portanto, afasta-te da discriminação baseada na suposição.

Não há como transmiti-lo por palavras ou pela fala nem como aprendê-lo em alguma doutrina. Para o verdadeiro guerreiro, não existe maneira de expressar isso em palavras. Além do mais, não há maneira de ensinar ou aprender através da doutrina qual a posição a assumir ou a hora de atacar.

É esta a lei da transmissão que está além da instrução. Qualquer que seja o método adoptado não se pode transmiti-la nem por palavras nem ensiná-la. Logo, esta doutrina é chamada a doutrina da "Transmissão que está além da instrução". É a doutrina que não está nos ensinamentos do instrutor; é a doutrina que requer, de modo especial, a auto-iluminação e a realização por conta própria.


Não existe regra estabelecida para manifestar esta grande habilidade (20). Acção ordenada, acção contrária - nem o céu determina isso (21). Se assim é, qual a natureza disso? Disseram os antigos: "Quando uma casa não tem uma imagem de Pai Che, é como se não tivesse espíritos". O homem que se adestrou e chegou a esse princípio há-de controlar tudo sob o céu com uma única espada. Que aqueles que estudam isto não deixem de reflectir".





Não existe regra estabelecida para manifestar esta grande habilidade. Se a "grande habilidade" da lei desta transmissão se manifestar a ti, ela fá-lo-á livremente, sem seguir nenhuma regra preestabelecida. Não obstante, chama-se-lhe "grande habilidade" porque alcança as dez direcções e não está ausente nem na ponta de um pêlo de coelho. Uma regra estabelecida é uma lei ou regulamentação; não existem regras nem regulamentações que moldem a manifestação desta grande habilidade.

Acção ordenada, acção contrária - nem o céu determina isso. O homem que manifesta essa grande habilidade não encontra obstáculos, é livre, seja actuando ordenada ou desordenadamente.

Se assim é, qual é a sua natureza? Significa tão só confrontar alguém e questioná-lo sobre o que é de facto.

Disseram os antigos: "Quando uma casa não tem uma imagem de Pai Che, é como se não tivesse espíritos". Esta é a resposta à pergunta anterior. O Pai Che tem corpo de vaca e cabeça de homem, e é um animal diferente de todos os outros. Ele alimenta-se dos sonhos e dos infortúnios; na China, um quadro com a imagem de Pai Che costuma estar pendurado ou na entrada das casas ou nos seus pilares interiores. Em suma, erige-se uma imagem de Pai Che para afastar o infortúnio. A pessoa que nunca teve maus espíritos em sua casa nem sequer pensa em fazer uma imagem do Pai Che para pendurar. Isso quer dizer que aquele que adquiriu a liberdade na acção, transcende completamente a dor e o prazer, pois nem mesmo o céu pode determinar o que lhe vai na mente. Ele não tem infortúnios nem no corpo, nem na casa. Por isso, a sua mente não se irá preocupar com a imagem de Pai Che, e o seu mundo será belo.

O homem que se adestrou e chegou a esse princípio há-de controlar tudo sob o céu com uma única espada. Isso significa que, se o homem se disciplinar desta maneira, temperando exaustivamente esse metal puro por mais de mil vezes, e se se tornar instantaneamente livre, como o rápido desembainhar de uma espada, então será como o fundador da Dinastia Han, controlando tudo sob o céu com uma única espada.






Que aqueles que estudam isto não deixem de reflectir. Aqueles que estudam o princípio misterioso dessa espada não devem assumir facilmente noções irreflectidas, pois devem lutar por aumentar o brilho do próprio intelecto. Esforçando-se constante e arduamente, não devem ser negligentes, nem sequer por um instante  (ob. cit., pp. 87-94).


Notas: 

(8) Mara é um demónio; o termo sânscrito significa literalmente "Ladrão da Vida". Aqui faz-se referência especificamente ao Deva Mara, o qual, a partir da sua situação no Sexto Céu, obstrui a prática do Budismo.

(9) Kashyapa (Mahakashyapa), o mais dedicado às práticas ascéticas dentre os dez discípulos principais, tornou-se o chefe dos discípulos depois da morte do Buda.

(10) O texto original é obscuro. A última parte da frase é de Pi Yen Lu, colectânea de problemas, ditos e anedotas dos patriarcas Zen: "Revelar um lado e compreender os outros três, distinguir subtis diferenças de peso a olho nu - esse é 'o chá e o arroz' do monge budista".

(11) Face Original é a natureza pura da Mente, imaculada ainda pelas acções e intenções humanas.

(12) A desconfiança da palavra escrita e a transmissão sem instrução são dois pontos especialmente salientados no Zen. Estes pontos expressam o princípio de que se deve olhar para a própria natureza intrínseca, e não confiar nos textos ou ensinamentos de outrem.

(13) Bodhidharma: primeiro patriarca do Budismo Ch'an (Zen) na China. Diz-se que chegou a esse país vindo da Índia, em 470 ou 520 d.C.

(14) Ta Chien (637-713): mais conhecido como Hui Neng, foi figura crucial para o desenvolvimento do Budismo Zen.

(15) "Cinco Casas e Sete Seitas" são as várias escolas e sub-escolas do Zen.

(16) Daio Kokushi (1234-1308), monge da escola Rinzai que estudou o Budismo na China.

(17) Daito Kokushi (1282-1337), discípulo de Daio Kokushi, tido como o instrutor do Zen no Daitokuji.

(18) Nai Chi Hsü T'ang (1185-1269), também conhecido como Hsü T'ang Chih Yü, foi um monge chinês do Budismo Linchi.

(19) Aqui, o texto original define os pesos e medidas do período Edo, que são tomados como exemplo.

(20) Do Pi Yen Lu: "Não existe maneira fixa para manifestar essa grande habilidade".

(21) Do Cheng Tao Ko e talvez do Hsin Hsin Ming, dois tratados muitos antigos sobre o Zen. Diz cada um deles, respectivamente: "Acção ordenada, acção contrária - nem o céu determina isso" e "Se quiseres conseguir a sua manifestação, não penses em ordem nem em contrariedade".






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